C’est en mars 2020, soit au tout début de la pandémie que j’ai appris la nouvelle… C’est fou comme le monde bascule lorsque le diagnostic est posé. Dans l’attente, on craint toujours le pire
et lorsque le diagnostic tombe, la réalité est bien difficile à avaler. Pour ma part, c’est un cancer de la prostate qui a été détecté.
J’ai été pris en charge très rapidement. Dès le début, j’ai eu la chance d’avoir un oncologue d’exception pour me guider. Ensemble, nous avons examiné toutes les possibilités et il m’a expliqué que la chirurgie serait pour moi la meilleure manière de combattre le cancer.
D’après lui, ma meilleure option était de me tourner vers la chirurgie robotique pour une ablation de la prostate. Les avantages de cette technique semblaient me diriger vers cette direction : moins de douleurs post-chirurgie, moins de dommages collatéraux indésirables comme la dysfonction érectile ou l’incontinence, un trauma moindre sur le corps et un rétablissement beaucoup plus rapide. La seule ombre au tableau, cette technologie ne s’offre pas dans notre province.
Le robot chirurgical le plus près, et le seul en Atlantique à ce moment, se trouve en Nouvelle-Écosse. Mais dans mon cas, c’est à plus de 1 000 kilomètres que j’ai dû me rendre pour subir cette intervention, soit à Montréal.
Grâce à cette technologie de pointe, à peine 24 heures après l’opération, j’ai reçu mon congé de l’hôpital, mais à cause de la distance, mon épouse et moi avons dû demeurer à l’hôtel une semaine avant de rentrer chez nous à Dieppe pour rejoindre nos enfants.
Dès mon retour à la maison, j’ai commencé à marcher 5 km par jour, et ce, à tous les jours. Au bout d’un mois, je me suis lentement mis au jogging et à la natation. Six mois après ma chirurgie, j’ai complété mon premier triathlon, une promesse que je m’étais faite en entrant dans le bloc opératoire. Somme toute, ma récupération s’est bien déroulée. Malheureusement, tout le monde n’a pas cette chance.
À travers ce parcours, j’ai été soulagé d’apprendre que cette technologie de pointe existait, mais j’ai été particulièrement déçu d’apprendre qu’elle ne faisait pas partie des options offertes ici au Nouveau-Brunswick.
Cette année, c’est donc pour l’acquisition d’un robot chirurgical que la Fondation CHU Dumont cherche à recueillir des fonds dans le cadre de sa campagne de l’Arbre de l’espoir.
Aujourd’hui, je vous invite à faire votre don, quel qu’en soit le montant, pour que tous les Néo-Brunswickois et toutes les Néo-Brunswickoises, comme moi, aient accès à la meilleure technologie disponible, ici, chez nous. Ils pourront ainsi débuter leur convalescence dans le confort de leur foyer, entourés de leurs êtres chers.
Merci de tout cœur,
François Plante